En 2019, le Parlement européen a voté, grâce notamment à la mobilisation des artistes, une nouvelle Directive sur le droit d’auteur.
Ce vote historique ouvre la voie à une juste rémunération des artistes-interprètes sur Internet pour qu’enfin soit reconnue leur contribution au succès des grandes plateformes numériques (Apple, Netflix, YouTube, Amazon, Spotify…).
Pour ce faire, la directive prévoit que tous les artistes recevront un intéressement proportionnel au titre de la diffusion de leurs musiques et films sur ces plateformes. Mais la France s’apprête à transposer cette Directive en minimisant ce principe essentiel au point que la majorité des artistes n’en bénéficiera pas du fait d’un trop grand nombre d’exceptions et des modalités inéquitables de négociation de cette rémunération.
Nous, comédiens, musiciens, chanteurs, danseurs… tous artistes-interprètes, demandons à Madame la ministre de la Culture de respecter les acquis européens en engageant un débat national pour un juste partage de la valeur au profit des artistes-interprètes.
C’est urgent.
> Communiqué de presse du 10 juillet 2020 : Directive droit d’auteur : grande inquiétude des artistes
> Communiqué de presse du 30 juin 2020 : Directive droit d’auteur : non à un 49.3 culturel
> Tribune de Bruno Boutleux, directeur général de l’Adami dans le Film Français, 29 mai 2020 : Pour une rémunération des artistes-interprètes sur Internet
> Communiqué de presse du 6 mai 2020 : Covid-19 : Annonce d’Emmanuel Macron, la réaction de l’Adami
> Communiqué de presse du 5 mai 2020 : Des mesures pérennes pour les artistes