Création 2018
Balkis Moutashar – Association Kakemono – Bouches-du-Rhône
Danse contemporaine
Durée : 52 minutes
À partir de 5 ans
Dans un espace blanc, deux danseurs parés de costumes étonnants s’amusent à brouiller les pistes : animaux, princesses ou super-héros, ils révèlent différentes figures reconnaissables et pourtant pleines d’étrangeté. Tantôt princesse à tête de grenouille, superman aux pattes d’ours… des personnages improbables surgissent entre animal, humain, masculin, féminin, réel ou imaginaire. Entrainant le public dans le monde fantasmagorique de l’enfance, où le travestissement est roi, Balkis Moutashar continue les recherches sur le mouvement qu’elle ne cesse de creuser depuis sa première pièce : d’une étude presque scientifique de mouvements d’animaux à une mise à plat de ses origines imaginaires, elle explore ici ce que la danse doit à une ancestrale culture populaire, et à nos rêves d’enfant.
► Théâtre Paris-Villette – Grande Salle
Samedi 10 oct. à 14h30
La compagnie
Chorégraphe et danseuse polymorphe, Balkis Moutashar aime les écarts de genre : formée à la philosophie et à la danse contemporaine, elle a travaillé dans les milieux du music-hall, du théâtre, de la performance, de l’art contemporain… et se passionne pour le mouvement dansé, scruté précisément par l’analyse du mouvement ou pétri d’imaginaire, à rebours de tout académisme mais préoccupé par sa propre forme.
Pour Balkis, la question de l’écriture du mouvement est centrale : quel(s) mouvement(s) porte-t-on sur la scène aujourd’hui, quelles sont ses origines, ses occurrences, et comment l’appréhender ? Que dit-il du corps contemporain ? Pour mettre en œuvre ces questions, elle développe un travail du corps précis et exigeant qui s’appuie sur la décomposition du mouvement, la dissociation du corps et les accumulations de différents états, forgeant au fil du temps différents outils de composition pour construire une écriture singulière de la diversité. Chaque création explore de nouveaux territoires chorégraphiques et esthétiques, et travaille des questions de porosité entre les catégories, de pluralité des formes et des possibles, revendiquant une diversité qui se fait le miroir de la complexité salutaire des êtres et de leurs identités dans le monde contemporain. Installée à Marseille depuis 2009, elle a crée de nombreuses pièces et performances, dont Les portes pareilles, Intersection, Shirley… Depuis 2017 dans un cycle autour des vêtements, des costumes et de leur pouvoir de transformation, elle crée De tête en cape, Attitudes habillées – les soli et Attitudes habillées – le quatuor).
Distribution
Chorégraphie : Balkis Moutashar
Interprétation : Maxime Guillon-Roi-Sans-Sac et Lisa Vilret
Musique : Géraldine Foucault et Pierre-Damien Crosson
Costumes : Christian Burle
Scénographie : Claudine Bertomeu
Lumières : Samuel Dosière
Dates à venir
30 septembre 2020 – La Roque d’Anthéron (13)
6 novembre 2020 – Port-Saint-Louis du Rhône (13)
12 et 13 novembre 2020 – le ZEF, scène nationale de Marseille (13)
22 novembre 2020 – Maison Lafitte (78)
1er et 2 décembre 2020 – Fos sur Mer (13)
16 et 17 mars 2020 – Vitrolles (13)
1er et 2 avril 2020 – Le Pradet (83)
6 et 7 avril 2020 – Draguignan (83)
Mentions de production
Production : Association Kakemono
Coproduction : Ballet National de Marseille – Compagnie Système Castafiore – La Fabrique Mimont
Pour ce projet, l’association Kakemono a reçu l’aide de la DRAC Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de la Région Sud, du Département des Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille.
Quelques mots sur l’enfance
Être capable en même temps d’un grand sérieux et d’une joie légère, d’une attention extrême à des petites choses qui n’en sont pas moins essentielles. Un mélange d’absolu et de versatilité, y croire pour toujours et puis retourner sa veste, emporté par un nouvel émerveillement…
La presse en parle
« Avec De tête en cape, Balkis Moutashar opère son premier jeune public en s’emparant du costume comme mode de transformation, d’imprégnation, de révélation. Des archétypes des univers enfantins, elle exprime, détourne et mélange l’image, le geste et le sens, prouvant que l’habit ne fait pas le moine. L’occasion intelligente de retrouver grenouilles, super héros et autres ours… comme vous ne les verrez plus jamais ! » Charles A. Catherine, Ballroom n° 21.