Votre voix, votre choix : un droit d’opt-out pour les artistes-interprètes
Les technologies d’intelligence artificielle exploitent le travail des artistes-interprètes sans leur accord pour s’entraîner et générer du contenu.
Les plus de 49 000 artistes associés de l’Adami ont la possibilité de s’opposer, à travers leur société, à l’utilisation de leur travail pour l’entraînement de l’IA. C’est ce qu’on appelle le droit d’opt-out.
Après consultation, ils se sont exprimés en faveur d’un opt-out prononcé par l’Adami.
En l’exerçant, l’Adami affirme l’opposition des artistes-interprètes à toute utilisation non consentie de leurs prestations.
Désormais, l’entraînement de l’IA sur la base des interprétations sonores, audiovisuelles et cinématographiques des artistes-interprètes associés de l’Adami devra faire l’objet d’une autorisation préalable.
Cette décision s’inscrit dans le cadre des articles L. 211‐3 8° et L.122‐5‐3 du Code de la propriété
intellectuelle qui encadrent l’utilisation des œuvres à des fins d’apprentissage en permettant aux
auteurs et aux artistes‐interprètes de s’y opposer.
Nous restons mobilisés pour protéger les droits des artistes-interprètes face à ce défi et appelons les acteurs du numérique et les pouvoirs publics à garantir une IA éthique et respectueuse du monde de la création sans lequel l’IA générative ne pourrait exister.
« L’intelligence artificielle ne doit pas se nourrir du talent des artistes sans leur accord. Ce combat est essentiel pour la préservation de la création et des droits des artistes-interprètes. Comme depuis 70 ans, aux côtés des syndicats, l’Adami continue d’œuvrer à la défense de leurs intérêts. »
Anne Bouvier
Présidente du conseil d’administration
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