Le CNM publie son étude sur l’impact d’un changement éventuel de mode de rémunération des artistes et des ayants droit par les plateformes de streaming
Le Centre national de la musique vient de publier la première étude sur le user centric, ce mode de répartition des rémunérations du streaming présenté comme « plus juste et plus direct pour les artistes » par certains.
Les revenus sont répartis sur la base de l’écoute effective des abonnés et non sur le nombre des écoutes de l’artiste rapportées à l’ensemble des écoutes générées sur la plateforme.
A la question centrale : le user centric permet-il d’améliorer la rémunération des artistes ? La réponse est clairement non !
Si le user centric permet de lisser les rémunération du « top 10 » vers les autres artistes, notamment ceux arrivant après la 10 000ème place, les effets en termes de valeur sont notoirement insuffisants, voire nuls.
L’Adami maintient que le débat sur le user centric ne doit pas détourner celui incontournable sur le partage de la valeur en streaming entre tous les maillons de la création. Cette question divise depuis trop longtemps la filière musicale. Elle est devenue un enjeu mondial porté par des artistes de toute notoriété et de toute nationalité.
Ce sujet reste donc entier et plus que jamais d’actualité.
> la présentation de l’étude sur le site du CNM
> télécharger la synthèse de l’étude
